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Chansons d'hier

Derniers commentaires
7 août 2006

La complainte de la butte

Paroles: Jean Renoir

En haut de la rue St-VincentFrancis_Lemarque
Un poète et une inconnue
S'aimèrent l'espace d'un instant
Mais il ne l'a jamais revue

Cette chanson il composa
Espérant que son inconnue
Un matin d'printemps l'entendra
Quelque part au coin d'une rue

La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d'trous

La lune trop pâle
Caresse l'opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé

Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux

Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J'oublie mon chagrin

Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m'anéantit

Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux

Mais voilà qu'il flotte
La lune se trotte
La princesse aussi
Sous le ciel sans lune
Je pleure à la brune
Mon rêve évanoui

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3 août 2006

Mon amant de Saint-Jean

Paroles: Léon Agel. Musique: Emile Carrara   1945

Je ne sais pourquoi j'allais danserLucienne_Delyle_4
A Saint-Jean au musette,
Mais il m'a suffit d'un seul baiser,
Pour que mon coeur soit prisonnier
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.

Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur chaque fois qu'il mentait,
Je le savais, mais je l'aimais.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.

Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
J'étais folle de croire au bonheur,
Et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m'aime plus
C'est du passé
N'en parlons plus.

30 juillet 2006

Les nuits d'une demoiselle

Que c'est bon d'être demoiselleColette_Renard_4
Car le soir dans mon petit lit
Quand l'étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit

Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon

Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l'abricot

Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondin
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin

Je me fais laminer l'écrevisse
Je me fais foyer le cœur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu

Je me fais briquer le casse-noisettes
Je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot

Je me fais gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson

Je me fais chevaucher la chosette
je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette
Je me fais gâter le matou

Mais, vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh! cela tient en peu de lettres
Le jour , je baise, tout simplement

17 juillet 2006

Le temps des cerises

Paroles: Jean-Baptiste Clément. Musique: A. Renard   1867

Quand nous chanterons le temps des cerisesColette_Renard_1
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur

4 juillet 2006

C'était bien

Bourvil 1961

C'était tout juste après la guerre,bourvil
Dans un petit bal qu'avait souffert.
Sur une piste de misère,
Y'en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...

{Refrain:}
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardait rien autour d'eux.
Y avait tant d'insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ?
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens c'est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien... Et c'était bien...

Ils buvaient dans le même verre,
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière,
D'être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient
Dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...

{au Refrain}

Et puis quand l'accordéoniste
S'est arrêté, ils sont partis.
Le soir tombait dessus la piste,
Sur les gravats et sur ma vie.
Il était redevenu tout triste
Ce petit bal qui s'appelait,
Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...

Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardait rien autour d'eux.
Y avait tant de lumière,
Avec eux dans la rue,
Alors la belle affaire
Le nom du bal perdu.
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens c'est qu'on était heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien... Et c'était bien.

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3 juillet 2006

La tendresse

Paroles et Musique: Noël Roux, Hubert Giraud   1963

On peut vivre sans richessebourvil_5
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien

Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin

Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...


Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours

2 juillet 2006

Ça s'est passé un dimanche

Paroles et Musique: Boyer, Van Paris

Elle avait tout pour lui plairelemarque
Il avait tout pour lui plaire aussi
Mais elle habitait à Bécon-Les-Bruyères
Et lui demeurait à Bercy
Il suffisait qu'le dieu de l'amour
Les fissent se rencontrer
Cette rencontre eut lieu un beau jour
J'vais vous la raconter

Ça s'est passé un dimanche
Un dimanche au bord de l'eau
Elle avait sa robe blanche
Lui son nique poker à carreau
Il avait également des p'tits yeux rigolos
Et une langue qu'était pas dans sa manche
Si bien qu'il invita la jolie dactylo
A s'cacher du soleil sous les branches

Ça s'est passé un dimanche
Un dimanche au bord de l'eau.

La demoiselle était sage
Sur l'herbe elle refusa de s'assoir
Mais son cœur battait très fort sous son corsage
Elle lui jura de le revoir
Elle le revit toute la belle saison,
Un merle m'a conté
On n'voyait qu'eux sous les troncs
Des ormes et même qu'elle a fauté

Ça s'est passé un dimanche
Un dimanche au bord de l'eau
Elle avait sa robe blanche
Lui son nique poker à carreau
Mais au jeu de l'amour
Elle gagna bientôt un peu plus de rondeur dans les hanches
Puisque pour notre France il nous faut des marmots lui dit-il
C'est pas l'moment qu'tu flanches
Ça s'est passé un dimanche
Un dimanche au bord de l'eau
Pour que l'enfant ait un père
Le père étant un homme censé
Ne trouva r'ien d'mieux que d'épouser la mère
C'est rien mais fallait y penser
Il n'y pensa que quinze ans plus tard
C'est pour cette raison là
Le jour des noces on vit leur moutard
Qui dansait la java

Ça s'est passé un dimanche
Un dimanche au bord de l'eau
C'est dans une baraque en planche
Qu'on baptise au printemps Caboulo
Et pendant qu'les copains après les p'tits gâteaux
Faisaient une belote en trois manches
Afin d'revoir l'endroit de leur premier béco
Ils s'enfuirent tous les deux sous les branches

Ça s'est passé un dimanche
Un dimanche au bord de l'eau
C'est tout!

2 juillet 2006

Etoile des neiges

Paroles: F.Winkler, M.Rosa, J.Plante   1950

Dans un coin perdu de montagneandre_claveau
Un tout petit savoyard
Chantait son amour dans le calme du soir
Près de sa bergère au doux regard

Etoile des neiges, Mon cœur amoureux
S'est pris au piège, De tes grands yeux
Je te donne en gage, Cette croix d'argent
Et de t'aimer toute la vie, J'en fais serment

Hélas, soupirait la bergère
Que répondront nos parents
Comment ferons-nous, nous n'avons pas d'argent
Pour nous marier dès le printemps

Etoile des neiges, sèche tes beaux yeux
Le ciel protège les amoureux
Je pars en voyage, pour qu'à mon retour
A tout jamais, plus rien n'empêche notre amour

Alors il partit vers la ville
Et ramoneur il se fit
Sur les cheminées dans le vent et la pluie
Comme un petit diable noir de suie

Etoile des neige, sèche tes beaux yeux
Le ciel protège les amoureux
Ne perds pas courage, il te reviendra
Et tu seras bientôt encore entre ses bras

Et comme les beaux jours refleurirent
Il s'en revint au hameau
Et sa fiancée l'attendait tout 1à-haut
Parmi les clochettes du troupeau

Etoile des neiges, Les garçons d'honneur
Vont en cortège portant des fleurs
Par un mariage finit mon histoire
De la bergère et de son petit Savoyard

2 juillet 2006

Du gris

Paroles: E. Dumont. Musique: F. L. Benech

Eh Monsieur, une cigaretteberthe_sylva__2
Une cibiche, ça n'engage à rien
Si je te plais on fera la causette
T'es gentil, t'as l'air d'un bon chien
Tu serais moche, ce serait la même chose
J'te dirais quand même que t'es beau
Pour avoir, tu en devines bien la cause
Ce que je te demande : une pipe, un mégot
Non pas d'Anglaises, ni de Gouttes Dorées
Ce tabac-là, c'est du chiqué

Du gris que l'on prend dans ses doigts
Et qu'on roule
C'est fort, c'est âcre comme du bois
Ça vous saoule
C'est bon et ça vous laisse un goût
Presque louche
De sang, d'amour et de dégoût
Dans la bouche

Monsieur le Docteur, c'est grave ma blessure?
Oui je comprends, il n'y a plus d'espoir
Le coupable, j'en sais rien, je vous le jure
C'est le métier, la rue, le trottoir
Le coupable, ah je peux bien vous l'dire
C'est les hommes avec leur amour
C'est le cœur qui se laisse séduire
La misère qui dure nuit et jour
Et puis je m'en fous, t'nez, donnez-moi
Avant de mourir une dernière fois

Du gris, que dans mes pauvres doigts
Je le roule
C'est bon, c'est fort, ça monte en moi
Ça me saoule
Je sens que mon âme s'en ira
Moins farouche
Dans la fumée qui sortira
De ma bouche

2 juillet 2006

C'est un mauvais garçon

Paroles: Van Parys. Musique: J. Boyer   1936

Nous les paumésgarat_henri
Nous ne sommes pas aimés
Des grands bourgeois
Qui nagent dans la joie
Il faut avoir
Pour être à leur goût
Un grand faux col
Et un chapeau mou
Ça n'fait pas chic une casquette
Ça donne un genre malhonnête
Et c'est pourquoi
Quand un bourgeois nous voit
Il dit en nous montrant du doigt

{Refrain:}
C'est un mauvais garçon
Il a des façons
Pas très catholiques
On a peur de lui
Quand on le rencontre la nuit
C'est un méchant p'tit gars
Qui fait du dégas
Si tôt qu'y s'explique
Ça joue du poing
D'la tête et du chausson
Un mauvais garçon

Toutes les belles dames
Pleines de perles et de diam's
En nous croisant ont des airs méprisants
Oui mais demain
Peut-être ce soir
Dans nos musettes
Elles viendront nous voir
Elles guincheront comme des filles
En s'enroulant dans nos quilles
Et nous lirons dans leurs yeux chavirés
L'aveux qu'elles n'osent murmurer

{Refrain:}
C'est un mauvais garçon
Il a des façons
Pas très catholiques
On a peur de lui
Quand on le rencontre la nuit
C'est un méchant p'tit gars
Qui fait du dégas
Si tôt qu'y s'explique
Mais y a pas mieux
Pour t'donner l'grand frisson
Qu'un mauvais garçon

{Refrain:}
C'est un mauvais garçon
Il a des façons
Pas très catholiques
On a peur de lui
Quand on le rencontre la nuit
C'est un méchant p'tit gars
Qui fait du dégas
Si tôt qu'y s'explique
Mais y a pas mieux
Pour t'donner l'grand frisson
Qu'un mauvais garçon

2 juillet 2006

Les roses blanches

Paroles: Ch.L.Pothier. Musique: Léon Raiter   1926

C'était un gamin, un gosse de Paris,berthe_sylva_roses_blanches
Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant :

"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"

Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit :

"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"

La marchande émue, doucement lui dit,
"Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, tout bas une infirmière,
Lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc :

"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"

2 juillet 2006

Quand on s'promène au bord de l'eau

Paroles: Julien Duvivier. Musique: Maurice Yvain   1936
BO du film "La belle Equipe"

Du lundi jusqu'au sam'di,gabin_quand_on_spromene
Pour gagner des radis,
Quand on a fait sans entrain
Son boulot quotidien,
Subi le propriétaire,
L'percepteur, la boulangère,
Et trimballé sa vie d'chien,
Le dimanch' viv'ment
On file à Nogent,
Alors brusquement
Tout paraît charmant ! ...

{Refrain:}
Quand on s'promène au bord de l'eau,
Comm' tout est beau...
Quel renouveau ...
Paris au loin nous semble une prison,belle_equipe
On a le cœur plein de chansons.
L'odeur des fleurs
Nous met tout à l'envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher.
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert ...
Un seul dimanche au bord de l'eau,
Aux trémolos
Des p'tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s'promène au bord de l'eau.

J'connais des gens cafardeux
Qui tout l'temps s'font des ch'veux
Et rêv'nt de filer ailleurs
Dans un monde meilleur.
Ils dépens'nt des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles.
Ben moi, ça m'fait mal au cœur ...
Car y a pas besoin
Pour trouver un coin
Où l'on se trouv' bien,
De chercher si loin...

{Refrain}

30 juin 2006

Ballade irlandaise

Bourvil - 1958

Un oranger sur le sol irlandais,bourvil_41
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Tu dors auprès de moi,
Près de la rivière,
Où notre chaumière
Bat comme un coeur plein de joie.

Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Mais dans mes bras, quelqu'un d'autre que toi,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Tu dors auprès de moi.
L'eau de la rivière,
Fleure la bruyère,
Et ton sommeil est à moi.

Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Toi, mon enfant, tu es là !

28 juin 2006

Tel qu'il est

Paroles: Maurice Vandair, Charlys. Musique: Alexander   1936

J'avais rêvé d'avoir un homme,frehel3
un garçon chic, et distingué,
mais je suis chipée pour la pomme,
d'un vrai tordu, mal balancé.
Ce n'est pas un Apollon mon Jules,
il n'est pas taillé comme un Hercule.
Malgré qu'il ait bien des défauts,
C'est lui que j'ai dans la peau.

Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien égal,
qu'il ait l'air anormal.

C'est complet, il est muet
ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.

{instrumental}

Il est carré mais ses épaules
par du carton, sont rembourrées.
Quand il est tout nu ça fait drôle,
On n'en voit plus que la moitié.
Il n'a pas un seul poil sur la tête,
mais il en a plein sur les gambettes.
Et celui qu'il a dans la main,
c'est pas du poil c'est du crin.

Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien t égal,
qu'il ait l'air anormal.

C'est complet, il est muet
ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.

Le travail pour lui c'est la chose
la plus sacrée, il y touche pas.
Pour tenir le coup il se dose,
de quintonine, à tous les r'pas.
Ce qui n'est pas marrant c'est qu'il ronfle,
on dirait un pneu qui se dégonfle.
Et quand il faut se bagarrer,
il est encore dégonflé.

Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien z égal,
qu'il ait l'air anormal.

C'est complet, il est muet
ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.

28 juin 2006

Où est-il donc ?

Paroles: A. Decaye, Lucien Carol. Musique: Vincent Scotto   1926

Y'en a qui vous parlent de l'Amériquefrehel
Ils ont des visions de cinéma
Ils vous disent " quel pays magnifique
Notre Paris n'est rien auprès d'ça "
Ces boniments-là rendent moins timide,
Bref, on y part, un jour de cafard...
Encore un de plus qui, le ventre vide
A New-York cherchera un dollar
Parmi les gueux et les proscrits,
Les émigrants aux cœurs meurtris;
Il dira, regrettant Paris

{Refrain:}
Où est-il mon moulin de la Place Blanche ?
Mon tabac et mon bistrot du coin ?
Tous les jours pour moi c'était Dimanche !
Où sont-ils les amis les copains ?
Où sont-ils tous mes vieux bals musette ?
Leurs javas au son de l'accordéon
Où sont-ils tous mes repas sans galette ?
Avec un cornet de frites à deux ronds
Où sont-ils donc ?

D'autres croyant gagner davantage
Font des rêves d'or encore plus beaux
Pourquoi risquer un si long voyage
Puisque Paris est plein de gogos?
On monte une affaire colossale,
Avec l'argent du bon populo,
Mais un jour, crac... c'est le gros scandale :
Monsieur couera ce soir au dépôt !
Et demain on le conduira
Pour dix années à Nouméa.
Encore un de plus qui dira :

{Refrain}

Mais Montmartre semble disparaître
Car déjà de saison en saison
Des Abbesses à la Place du Tertre,
On démolit nos vieilles maisons.
Sur les terrains vagues de la butte
De grandes banques naîtront bientôt,
Où ferez-vous alors vos culbutes,
Vous, les pauvres gosses à Poulbot ?
En regrettant le temps jadis
Nous chanterons, pensant à Salis,
Montmartre ton " De Profundis ! "

{Refrain}

28 juin 2006

La java bleue

Paroles: Géo Koger, Noël Renard. Musique: Vincent Scotto   1938

{Refrain:}frehel2
C'est la java bleue
La java la plus belle
Celle qui ensorcelle
Quand on la danse les yeux dans les yeux
Au rythme joyeux
Quand les corps se confondent
Comme elle au monde
Il n'y en a pas deux
C'est la java bleue

Il est au bal musette
Un air rempli de douceur
Qui fait tourner les têtes
Qui fait chavirer les cœurs
Quand on la danse à petits pas
Serrant celle qu'on aime dans ses bras
On lui murmure dans un frisson
En écoutant jouer l'accordéon.

{au Refrain}

Chérie sous mon étreinte
Je veux te serrer plus fort
Pour mieux garder l'empreinte
Et la chaleur de ton corps
Que de promesses, que de serments
On se fait dans la folie d'un moment
Car ces serments remplis d'amour
On sait que çà ne dur'ra pas toujours.

{au Refrain}

24 juin 2006

Ma p'tit' chanson

Bourvil - 1959

{Refrain:}

Qu'est ce qu'elle a,cd_bourvil_01
Mais qu'est ce qu'elle a donc,
Ma p'tit' chanson ?
Qu'est ce qu'elle n'a,
Mais qu'est ce qu'elle n'a plus,
Ma p'tit' chanson,
Qui ne te plaît plus ?

Elle avait toutes les qualités,
Elle ne ressemblait
A aucune autr' chanson.
Elle mettait au fond de ton cœur
Autant de couleurs
Que de fleurs au balcon.
Elle parlait d'amour et de joie
Et lorsque parfois
Elle changeait de ton,
Elle prenait un air attendri,
Comme un enfant qui
Demanderait pardon.

{Refrain}

Tu n'as plus rien à lui offrir,
Pas même un sourire,
Un instant d'attention.
Elle a dû sans doute vieillir,
Comme un souvenir,
Un pauvre air d'occasion.
Elle avait vécu avec nous,
On partageait tout
Sans faire de façons.
Mais c'était y a quelques années.
Le temps a passé
Et l'eau court sous les ponts.

Qu'est ce qu'elle a,
Mais qu'est ce qu'elle a donc,
Ma p'tit' chanson ?
Qu'est ce qu'elle a,
Qui ne te plaît plus,
Ma p'tit' chanson ?
Sans toi... elle est fichue.

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